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Le monde associatif

Nous ne pouvons citer toutes les associations concernées par la maladie ou le handicap sur le département de l'Hérault. Nous avons fait le choix de citer les associations qui viennent en aide aux aidants en les soulageant de leur rôle d'aidant durant quelques heures ou quelques jours.

En ce qui concerne les établissements qui peuvent recevoir les aidés, merci de vous référer à la liste des établissements que vous trouverez dans la rubrique aidants familiaux/le droit au répit/ pièce jointe. 

Vous trouverez la liste des associations en pièce jointe

 associations.pdf

Les organismes institutionnels

Nous allons énoncer ici tous les organismes auxquels les proches aidants ou aidants familiaux peuvent se référer dans le département de l'Hérault pour avoir des informations, des conseils, des aides financières, du répit..........

 

 centres_communaux_daction_sociale.pdf
 informations_pour_lhabitat.pdf
 maison_departementale_de_lautonomie_de_lherault.pdf
 maisons_departementales_des_solidarites.pdf
 plateformes_dappel_telephonique.pdf
 services_departementaux_de_lautonomie.pdf

Le droit au répit

I. Loi relative à l’adaptation  de la société au vieillissement (Loi n°2015-1776 du 28 décembre 2015)

Soutenir les aidants

Les proches aidants sont les personnes non professionnelles, soutenant au quotidien une personne âgée, qu’ils appartiennent ou non à sa famille.

La moitié des aidants sont les enfants de la personne et le tiers sont les conjoints

    

           II.1. Reconnaître le droit au répit pour les aidants

  • Mieux prendre en compte les aidants au moment de l’évaluation des demandes d’APA afin d’en tenir compte pour l’élaboration des plans d’aide et leur proposer, si nécessaire, des relais ou des actions d’accompagnement
  • Leur permettre de faire une "pause"

Rendre solvable une solution temporaire lorsque le plafond du plan d’aide ne le permet pas et ce afin d’accéder aux structures de répit

Concrètement, cette aide pourra atteindre jusqu’à 548,54€ par an au-delà du plafond de l’APA et sera adressée prioritairement aux aidants des personnes les plus dépendantes

  • Création d’un dispositif d’urgence en cas d’hospitalisation de l’aidant

Le développement des dispositifs notamment d’accompagnement et de répit à domicile sont actuellement à l'étude dans certains départements tels le relayage, qui vise en cas d'absence de l'aidant, à restreindre l'ampleur des changements d'habitude de la personne aidée en perte d'autonomie qui reste à son domicile.Le relayage doit se faire sur une période de minimum 2 jours et une nuit soit 36 heures consécutives et maximum 6 jours consécutifs et l'intervention sur 12 mois est de maximum 94 jours. Le professionnel intervient dans toutes les missions préalablement réalisées par l'aidant et assure également une présence à domicile. Ce dispositif ne remet pas en cause les services déjà mis en place au domicile de la personne aidée, tels le portage des repas, les soins infirmiers..

Des dispositifs d'accompagnement et de répit pourraient également être offerts au sein des structures existantes avec l'augmentation de places disponibles pour des accueils temporaires.L’hébergement temporaire permet aux personnes âgées qui vivent à domicile de trouver des solutions d’hébergement pour une courte durée. Il est possible d’être hébergé temporairement dans un établissement pour personnes âgées ou chez des accueillants familiaux.  (voir la liste des établissements de l'Hérault disposant de places temporaires en pièce jointe et la liste des accueillants familiaux agréés par le département de l'Hérault)

 

              II.2. Conforter et élargir les dispositifs de formation et d’accompagnement des aidants

               La CNSA se voit confier un rôle d’appui méthodologique sur l’accompagnement des aidants et les actions sont élargies aux actions d’accompagnement (café des aidants…)

 

              II.3. Aider les aidants à concilier leur rôle avec une vie professionnelle

              Il est indispensable de faciliter la conciliation entre vie professionnelle et vie d’aidant (aménagement des horaires de travail, temps partiel...) ainsi que le maintien dans l’emploi, car plus l’interruption de travail est longue, plus le retour est difficile (voir rubique droit des aidants familiaux "congés des proches aidants")

 

II. La loi "société de confiance"

La loi n°2018-727 du 10 août 2018 pour un état au service d’une société de confiance facilite la mise en place du "baluchonnage québécois" ou du "relayage en France" (article 53). Le relayage permet à un professionnel de remplacer un aidant au domicile d'une personne nécessitant une surveillance permanente ou en perte d'autonomie.

La loi adapte le principe du "baluchonnage", qui ne pouvait être adopté en France du fait du droit du travail français.

Ainsi, désormais, les établissements ou services d’accueil des personnes en situation de handicap ou des personnes âgées et les services d’aide à domicile peuvent proposer une prestation de suppléance de l’aidant à domicile ou dans le cadre de séjours dits de répit aidant-aidé sur une période maximum de 6 jours consécutifs.

La loi autorise donc des dérogations au droit du travail relatives aux durées maximales quotidiennes et hebdomadaires de travail, de jour et de nuit ainsi qu’à la durée minimale de repos quotidien.

Dans le département de l’Hérault, Présence Verte a mis en place le relayage. Pour tout renseignement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. /04 99 74 37 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30) et GAMMES (04 67 70 47 46 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser./Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.))

 

 

 etablissement_daccueil_medicalise__2.pdf
 etablissements_daccueil_medicalise_1.pdf
 etablissements_pour_troubles_autistiques.pdf
 foyers_de_vie_personnes_en_situation_de_handicap_1.pdf
 foyers_de_vie_personnes_en_situation_de_handicap.pdf
 etablissements_accueil_personnes_agees.pdf
 ssad.pdf
 internat_pour_enfants_et_adolescents_en_situation_de_handicap.pdf
 maisons_daccueil_specialisees.pdf

Droits des proches aidants ou des aidants familiaux

Le congé de présence parental 

 Ce congé permet au salarié (du secteur privé, aux fonctionnaires titulaires et stagiaires et aux agents non-contractuels) de s’occuper d’un enfant à charge dont l’état de santé nécessite une présence soutenue et des soins contraignants (enfant atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité et rendant indispensable une présence soutenue).

Un enfant est considéré à charge lorsque le salarié en a la charge effective et permanente. L’enfant doit avoir moins de 20 ans.

  • Aucune condition d’ancienneté n’est exigée
  • Le congé est attribué pour une durée maximale de 310 jours ouvrés par enfant et par maladie, accident ou handicap. Cette réserve de 310 jours est utilisée en fonction des besoins du salarié dans la limite maximale de 3 ans. Un nouvel examen du dossier a lieu tous les 6 mois. Le congé peut être pris en une ou plusieurs fois.          
  • Avec l'accord de l'employeur, le congé peut être transformé en période d'activité à temps partiel ou être fractionné par demi-journée.
  • La demande de congé est faite auprès de l’employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 15 jours avant la date souhaitée de début de congé. Le salarié doit y joindre un certificat médical qui précise la particulière gravité de la maladie, de l’accident ou du handicap et la nécessité d’une présence soutenue auprès de l’enfant et des soins contraignants.
  • A chaque congé, le salarié doit prévenir l’employeur au moins 48 heures à l’avance
  • Pendant le congé, le contrat de travail est suspendu. Le salarié ne perçoit pas de rémunération mais il peut bénéficier de l’allocation journalière de présence parentale sous certaines conditions. Le salarié peut bénéficier pour chaque jour pris dans le cadre de ce congé, d’une Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF ou la MSA), pour une durée de 22 jours par mois. Le montant est de 64,54€ pour chaque journée.
  • Le salarié peut interrompre le congé avant le terme prévu en cas de décès de l’enfant ou de la diminution importante des ressources du foyer. Il doit en informer son employeur par lettre recommandée au moins un mois avant la date de reprise.
  • En cas de rechute ou de récidive de la pathologie de l’enfant, le salarié peut à nouveau bénéficier d’un congé de présence parentale. Depuis le 05 février 2024, le renouvellement du congé de présence parental n'est plus soumis à l'accord explicite du service de contrôle médical de la CAF ou de la MSA. il suffit de joindre à l'employeur un certificat médical du médecin qui suit l'enfant.

 

Le congé de Solidarité familiale 

Le congé de solidarité familiale permet à un salarié de rester auprès d'un proche souffrant d'une maladie grave mettant en jeu le pronostic vital, ou qui est en phase avancée ou terminale d'une affection incurable. Sa durée maximale est de 6 mois. 

Le congé de solidarité familiale peut être accordé pour rester auprès :

Le congé de solidarité familiale peut être accordé :

  • pour une période continue de 3 mois maximum, renouvelable 1 fois (à défaut de convention ou d'accord de branche)
  • par périodes fractionnées d'au moins 1 jour (durée d'ordre public), dont la durée cumulée ne peut pas être supérieure à 6 mois ;
  • sous forme d'un temps partiel à 50 %, 60 %, 70 % ou 80 % du temps complet pour une durée maximale de 3 mois, renouvelable 1 fois ;

 Durant le congé de solidarité familiale, le salarié n'est pas rémunéré (sauf dispositions conventionnelles plus favorables). Toutefois, le salarié peut bénéficier, sous conditions, de l'Allocation Journalière d'Accompagnement d'une personne en fin de vie (AJAP). Le montant de l'allocation est fixé à 63,34 € par jour, dans la limite de 21 jours ouvrables.

 

 

Le congé de proche aidant

la personne aidée peut être :

  • un conjoint(e), concubin(e) ou partenaire de PACS ;
  • un ascendant (père, mère, grands-parents, arrières grands-parents …);
  • un enfant à charge ;
  • un collatéral jusqu'au 4e degré (frère, sœur, oncle, tante, neveu, cousin(e) …) ;
  • l'ascendant, le descendant ou le collatéral de votre conjoint(e), concubin(e) ou partenaire de PACS ;
  • une personne âgée ou handicapée avec laquelle vous résidez ou entretenez des liens étroits et stables, à qui vous venez en aide régulièrement et fréquemment à titre non professionnel pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne.
  • La personne aidée doit obligatoirement résider en France

Le congé de proche aidant remplace le congé de soutien familial depuis le 1er janvier 2017.

Il permet de cesser temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’une personne handicapée (taux d’incapacité permanente au moins égale à 80%) ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.

  • Il est ouvert à tout salarié justifiant d’une ancienneté d’au moins un an.
  • La durée du congé est de 3 mois, renouvelable jusqu’à un an sur l’ensemble de la carrière du salarié (en l’absence d’accord de branche ou de convention).
  • Le congé de proche aidant n'est pas rémunéré par l'employeur (sauf dispositions conventionnelles ou collectives le prévoyant). Le salarié peut percevoir l'Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) pendant 22 jours par mois et dans la limite de 66 jours dans le parcours professionnel du salarié. Le montant est de 64,54€ par jour et de 32,27€ par demi-journée (au 1er janvier 2024).
  • Le salarié ne peut exercer aucune autre activité professionnelle pendant la durée du congé. Toutefois, il peut être employé par la personne aidée lorsque celle-ci perçoit l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa) ou la prestation de compensation du handicap (PCH).

Mêmes conditions pour demander le congé que pour le congé de présence parentale et le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire à l’issue du congé avec une rémunération au moins équivalente.

 

 

 Données fournies par le site www.servicepublic.fr

 

 

Qu’est-ce qu’un proche aidant ou un aidant familial

Qu’est-ce qu’un proche aidant ou un aidant familial

 Un aidant familial s'occupe quotidiennement d'un proche dépendant, handicapé ou gravement malade. Ce soutien porte sur de nombreux aspects de la vie quotidienne: assistance, participation à l'administration des soins et des traitements, accompagnement psychologique, démarches administratives... 

Selon les estimations, le nombre des aidants familiaux en France est compris entre 9 et 11 millions (dont 57% de femmes).

"Acteurs essentiels du soutien à domicile, les proches aidants sont souvent mis à l'épreuve. Le rôle de l'aidant est difficile, souvent anxiogène. Il est constamment renvoyé à ses difficultés: la fatigue, le manque de temps, la souffrance de l'aidé, le manque de loisir, l'isolement... Souvent l'aidant, attaché à son devoir, ne prend pas conscience de son propre besoin" (extrait du préambule du rapport de la mission de Joëlle HUILLIER, députée de l'Isère intitulé "du baluchonnage québécois au relayage en France: une solution innovante de répit").

 

Selon le Code de l’action sociale et de la famille (Article R245-7), modifié par décret n°2008-450 du 7 mai 2008-art1:

 "Est considéré comme un aidant familial, le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle le bénéficiaire a conclu un pacte civil de solidarité, l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré du bénéficiaire, ou l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré de l’autre membre du couple qui apporte l’aide humaine et qui n’est pas salarié pour cette aide".

Dans la Réforme des retraites de 2013 :

Les aidants familiaux qui s’occupent d’une personne lourdement handicapée bénéficieront d’un trimestre supplémentaire par période de trente mois de prise en charge « à temps complet ». Et ceci, dans la limite de huit trimestres. De même, ils pourront être affiliés gratuitement à l’assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF) sans condition de ressources.

Créé par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement: loi n°2015-1776 du 28 décembre 2015

Article L113-1-3 du code de l’Action sociale et de la Famille: "est considéré comme proche aidant d'une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne".

 La réforme des retraites de 2023 a créé un nouveau dispositif d'assurance retraite pour les aidants (entré en vigueur au 1er septembre 2023): l'Assurance Vieillesse Aidants (AVA)

Cette dernière bénéficie aux parents d'enfants malades ou en situation de handicap ainsi qu'aux aidants de personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie. Ces aidants perçoivent l'Allocation Journalière de Présence Parentale ou l'Allocation Journalière du Proche Aidant ou l'Allocation de Congé de Proche aidant ou le complément de l'Allocation d'Education de l'Enfant Handicapé (incapacité permanente inférieure à 80%)

37 Associations adhérentes

37 Associations adhérentes

Ce sont des associations avec droit de vote auxquelles adhèrent plus de 2433 familles.

161 représentations

Représentations officielles

L'UDAF de l'Hérault est représentée officiellement auprès de 161 instances officielles comme la Caisse d'Allocation Familiale, la Mutualité Sociale Agricole, Les Centres Communaux d'Action Sociale...

Article L211-3

Du code de l'Action Sociale et des familles

Mission de l'UDAF

  • La représentation de l'ensemble des familles auprès des pouvoirs publics.
  • La défense des intérêts matériels et moraux des familles
  • La gestion des services d'intérêts familiaux
  • L'exercice devant toutes juridictions de la partie civile